Un condensé de tout ce qu’il faut savoir sur le mind mapping. Idéal pour une première approche!


La lecture que je vous recommande ne vous demandera pas plus de 5 min.

J’ai trouvé cet article sur le site de du Centre régional de documentation pédagogique de Franch-Compté : « Apprendre à apprendre avec les cartes mentales! »

Je le recommande vivement pour tout ceux qui veulent s’informer pour la première fois sur le mind mapping.

Préservez-le dans vos favoris pour en faire partager vos collègues, amis ou même votre patron! Il pourra toujours vous être utile!

Cet article est un condensé dans lequel, vous découvrirez:

  • qui a inventé le mind mapping,
  • pourquoi le mind mapping génère un gain de productivité conséquent,
  • les éléments essentiels qui se retrouvent dans une mind map,
  • les usages possibles,
  • ses avantages et ses limites (à compléter par la lecture des commentaires sous l’article),
  • les usages particuliers pour la classe (enseignement),
  • des exemples de cartes utilisées dans l’enseignement.
  • quelques logiciels majeurs,

Je vous invite à être curieux et à utiliser mon blog pour étendre vos connaissances! Le nuage de mots-clés devrait vous être utile!

Les commentaires de l’article lui apportent une plus-value. N’hésitez pas à les lire!

Bonne lecture,

Liens apparentés:

Articles connexes:

Des cartes prêtes à l’emploi par Matthieu Polet (ou les check-mind maps)


Voici l’excellent travail de Matthieu Polet.

Fort de son expérience et des rencontres qu’il a faites, Matthieu a recensé et mis en cartes de nombreuses situations pour nous faciliter le travail!

Il propose donc de télécharger gratuitement son éventail de cartes au format xmind: téléchargez le fichier.

MapStore : il y a une carte heuristique pour ça

Voici le genre de carte parmi les 12 cartes qu’il propose:

  1. Tenir une réunion – Check!
  2. Organiser un projet – Check!
  3. Préparer une rencontre – Check!
  4. La méthode des six chapeaux – Check!

Non seulement ces cartes sont très fonctionnelles, mais elles sont aussi visuellement attractives, un vrai régal!

Merci Matthieu, encore une fois, pour ce magnifique travail de synthèse!

Bonne découverte!

Liens apparentés:

Articles connexes:

L’efficacité des cartes mentales n’est plus à démontrer. Pédagogie active.


Publié par Thomas LONGEON le 8 déc 2010 dans Expérimentations pédagogiquesRecherches PédagogiquesTICE

Voici un Retour Expérience publié au colloque TICE2010

L’efficacité des représentations spatiales de concepts dans le processus de construction des connaissances n’est plus à démontrer aujourd’hui mais leurs utilisations pour évaluer les connaissances de l’apprenant est novatrice. Afin de vérifier cette nouvelle approche, nous avons conçu une méthode d’expérimentation qui croise une matrice de critères quantitatifs et qualitatifs avec une étude comparative des productions « apprenant » à partir d’une carte de référence « enseignant ». Cette expérimentation, couplée aux outils TICE, s’est avérée être d’une part un moyen efficace pour évaluer les connaissances d’un apprenant à un instant t dans son processus d’apprentissage ; et d’autre part un vecteur important de motivation pour l’apprenant : le rendant actif à toutes les étapes de son ap- prentissage.

LES-CARTES-HEURISTIQUES-AU-SERVICE-D’UNE-PEDAGOGIE-ACTIVE (PDF)

Bonne lecture!

Mieux comprendre l’intérêt des cartes mentales


Ce passage est extrait d’un article présent ici 

 

Dans cet article, il est question de la carte conceptuelle. Cependant l’article est valable pour les cartes mentales en général, en ce compris la carte heuristique.

« Présentation de la carte conceptuelle:

Pour comprendre l’intérêt de la carte conceptuelle et la façon dont le formateur peut l’utiliser, il faut faire référence au fonctionnement du cerveau. On pourrait assimiler son activité à celle d’un ordinateur capable d’accumuler des données, de les traiter puis de les trier pour ensuite les restituer sous différentes formes.
Le cerveau assume ainsi cinq fonctions :

  • La réception : il reçoit des informations en permanence par l’intermédiaire des 5 sens
  • La mémorisation : il retient et stocke ces informations auxquelles nous pouvons accéder selon notre sollicitation
  • L’analyse : il reconnait des schémas et organise l’information de façon à ce qu’elle soit accessible et utilisable
  • Le contrôle : il gère l’information de différentes manières et en fonction de paramètres qui nous sont propres comme notre personnalité, notre environnement et notre état de santé
  • La production : il traite l’information reçue et nous la restitue sous différentes formes de façon à ce que nous puissions l’utiliser à bon escient

Lorsque qu’un étudiant assiste à un cours, il a l’habitude de prendre des notes de façon linéaire parce qu’il pense que la phrase en tant que telle, permet de mémoriser les éléments. Cependant notre cerveau raisonne à partir d’une pensée qui est irradiante.
Le cerveau possède la capacité de développer des représentations et des concepts à l’infini. Donc plus la technique de mémorisation fait appel aux mécanismes innés du cerveau, plus l’étudiant augmentera sa capacité à se remémorer les connaissances déjà stockées dans sa mémoire.
Ainsi la prise de note linéaire freine l’apprentissage. En effet des études montrent que 90 % des mots ne sont pas utiles à la mémorisation, donc l’étudiant perdra autant de temps à relire et à essayer de retenir des mots inutiles et ceci souvent par cœur. La lecture des mots clefs (ceux qu’il devrait retenir) séparés entre eux par d’autres mots, interfère dans la mémorisation et affaiblit les associations d’idées. Ainsi plus les mots clefs sont distants les uns des autres, moins il y a de chance de faciliter les associations. Cette approche linéaire va à l’encontre du fonctionnement en réseau du cerveau et de ce fait ne permet pas à l’étudiant d’utiliser son réel potentiel de manière optimale.

L’utilisation la carte conceptuelle à partir de mots clefs permettant une représentation graphique, reflète la pensée irradiante et suscite la mémorisation et la pensée créative. Elle permet à l’étudiant de mémoriser et de prendre des notes autrement que de façon linéaire en faisant appel aux 4R de la mémoire qui sont :

  • Repérer
  • Relier
  • Ranger
  • Retrouver

Pour le formateur elle présente plusieurs intérêts suivant les moments où elle sera utilisée. »

 

Bonne lecture,

 

Les cartes mentales ont de réels bénéfices. Une étude espagnole le prouve!


Voici le lien vers Heuristiquement d’où vient l’article:

http://www.heuristiquement.com/2011/05/une-etude-influence-des-cartes-mentales.html

Cet article relate une étude espagnole dont les résultats ont été publiés en février dans la Revue Ibéro-Américaine d’Éducation. Elle a été menée par les professeurs du Département de Sciences de l’Éducation de l’Université de Cordoue en Espagne.

L’expérience a été menée sur un échantillon de140 étudiants en sciences de l’éducation entre 2006 et 2008. Aucun d’entre eux ne connaissait les cartes mentales.

Bonne découverte

Coachée, Anaïs a gagné six points de moyenne !


maville.com

 

Grâce à ses séances avec Christelle Bourasseau, Anaïs, élève de terminale au lycée Du-Bellay, à Angers, a repris confiance en elle.

Grâce à ses séances avec Christelle Bourasseau, Anaïs, élève de terminale au lycée Du-Bellay, à Angers, a repris confiance en elle.

 

Reportage

 

 

Des cours particuliers, Anaïs en a eu beaucoup : en maths et en anglais. « J’étais nulle en maths et j’avais un blocage en anglais, » témoigne la jeune fille. Mais tomber à 6 de moyenne, ça ne lui était jamais arrivé ! A l’époque en 1re au lycée Sainte-Agnès, à Angers, elle est allée voir Christelle Bourasseau, qui propose du « coaching solaire ».

« J’ai fait six séances hebdomadaires de deux heures, raconte Anaïs. Et ma moyenne est remontée de 6,5 points. J’ai trouvé ça miraculeux ! » La recette ? « J’ai découvert de nouvelles facettes de moi-même. Par exemple, j’ai une mémoire kinesthésique »Christelle Bourasseau traduit : « Elle a besoin de faire pour apprendre. Si elle assiste à un cours en spectatrice, elle y reste indifférente. »

« Je me suis centréesur mon but »

Se comprenant mieux, Anaïs a appris à faire la part des choses. Exemple : « J’avais du mal avec la prof d’anglais, » avoue-t-elle. « La première séance, s’amuse C. Bourasseau, j’ai essayé de lui lire un conte en anglais. Son visage exprimait carrément le dégoût ! » « Alors, en cours, continue Anaïs, je me suis rappelé mon but : apprendre l’anglais pour pouvoir voyager. Et j’ai réalisé que, finalement j’aimais bien les langues ! »

Dans chaque matière, Anaïs a ainsi cherché le côté positif. Et surtout, elle a beaucoup progressé en méthodologie. « J’ai appris le mind mapping. » Une méthode américaine :« Je construis un schéma avec le sujet au centre. » Par exemple, « L’argent fait-il le bonheur ? » pour une dissertation de philo. « Autour, j’écris vingt mots en rapport avec argent et bonheur. Puis j’essaie de créer des liens entre eux. Au final, j’aboutis naturellement à une thèse, une antithèse et une synthèse. » « Mais sans contraindre le cerveau, commente C. Bourasseau. Juste en permettant à la spontanéité de s’exprimer. »On peut se servir du mind mapping pour apprendre un cours d’histoire, construire un plan, écrire un commentaire de texte, résoudre un problème de maths…

« Ça m’a aidée dansma vie personnelle »

Justement, à propos des maths… « Le coaching, c’est beaucoup mieux qu’un cours particulier, où on va nous aider à faire notre exercice, juge Anaïs. Là, on nous aide à trouver comment le faire. » Du coup, cette littéraire a eu la moyenne au bac de maths. « Ce processus m’a aussi aidée dans ma vie personnelle. Le fait que Christelle m’écoute, ça me rassurait. Je sentais qu’elle avait confiance en moi. » Du coup, la jeune fille a retrouvé le sourire. A la grande satisfaction de sa coach, qui préfère d’ailleurs le titre d’accompagnatrice :« Mon but, c’est que les élèves puissent apprendre avec plaisir. »

 

 

 

Les cartes heuristiques en classe de français (France , baccalauréat)


Témoignage issu du site Agence des Usages -Tice

Félix Luschka enseigne les lettres au lycée René Gosse de Clermont l’Hérault (34) depuis 8 ans. Il nous explique comment il propose à ses élèves de seconde et de première d’utiliser des cartes heuristiques pour l’étude de textes et la préparation à l’oral du baccalauréat.

 

(voir le vidéo)

La notion de carte heuristique

La carte heuristique (du grec heuriskein : trouver) peut être définie comme un diagramme représentant, sous forme d’arborescence, les connexions entre différents concepts ou idées. Elle permet de structurer les informations, en mettant en jeu plus particulièrement la mémoire visuelle.

Je voulais faire connaître cet outil à mes élèves car j’avais remarqué que dans le cadre de la préparation au baccalauréat, ils avaient souvent des difficultés à organiser de manière rigoureuse leurs devoirs.

L’apport de l’informatique

Les cartes heuristiques peuvent parfaitement être créées etutilisées avec un crayon, sur papier, mais en utilisant un logiciel spécifique,il est beaucoup plus pratique avec l’ordinateur de les modifier, de lesréorganiser ou de les corriger. De plus, comme pour tout autre documentnumérique, il est facile de les enregistrer, de les stocker et de les classer.Enfin, comme nous avons opté pour une solution gratuite, les élèves peuventpoursuivre le travail à la maison avec le même outil, le tout étant accessiblevia l’Environnement Numérique de Travail (ENT) Cependant, il me paraîtimportant que l’élève ne soit pas évalué sur une carte heuristique, quel quesoit son support, mais sur une production finale entièrement rédigée, ce afinque l’outil reste à sa juste place.

L’usage en classe de français

J’ai commencé par présenter à mes élèves un outil permettantde réaliser des cartes heuristiques, puis je leur ai proposé de travailler aveccet outil pendant quelques séances, avant de leur laisser le choix de l’adopterou d’utiliser un outil plus classique comme le traitement de texte, ousimplement de continuer à prendre des notes sur papier.

Je propose donc d’utiliser ces schémas  pour préparer des fiches de révision pour lebaccalauréat. Tous les textes ne sont d’ailleurs pas étudiés directement ensalle informatique, mais quand c’est le cas, la prise de notes peut s’effectuerpar l’intermédiaire d’une carte heuristique.

La préparation au baccalauréat

Avec plusieurs collègues, nousavons constaté que les épreuves orales de simulation (oral blanc) sont souventde qualité décevante, la plupart des exposés étant trop brefs et les candidatsétant déstabilisés par une forme inédite d’examen faisant appel à des aspectscommunicationnels inconnus. Un candidat se voit donc évalué le jour del’examen, sur une épreuve multiple, fondatrice en ce sens qu’elle est lapremière d’une série plus ou moins longue, et dont il n’a pas toutes les clésen main.

De ce fait, l’évaluation estfaussée, notamment pour ce qui concerne les aspects propres à la discipline etla simulation peut être contre-productive en ce sens qu’elle risque de placerle candidat en situation d’échec, voire d’augmenter son appréhension del’épreuve « réelle ».

Il était dès lors intéressant depermettre aux élèves d’acquérir quelques repères, notamment au niveau de la gestion du temps de parole, et de sefamiliariser avec certains des enjeux de l’épreuve.

J’ai donc proposé à mes élèves deme soumettre, via l’ENT, l’enregistrement d’un exposé réalisé à partir de notesprises sous forme de carte heuristique pour une évaluation-conseil (non notée).Ceci, bien évidemment, après leur avoir apporté des garanties deconfidentialité et les avoir avertis de l’impression d’étrangeté qui pourraitse faire jour à l’écoute de leur propre voix.

Tous les élèves n’ont pas forcément adhéré à l’utilisationdes cartes heuristiques, que je n’ai absolument pas voulu imposer, mais bonnombre d’entre eux y ont trouvé un outil d’une grande utilité pour organiserleurs idées, préparer leurs fiches de révision au baccalauréat et appréhenderl’épreuve finale.

 

Félix Luschka

date de publication : 01/10/2007

 

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